EN PANNE:vite une remorqueuse svp!

Publié le par Max-Emilien Robichaud

En panne : vite une  remorqueuse svp!

Un déjeuner de  réseautage intéressant: chacun se présente

En route vers chez-moi,  je reviens  d’un déjeuner de réseautage de Boucherville dont je suis très content. En effet,  cette rencontre a fait ma journée tellement il était amical, convivial et intéressant. Chacun a eu l’occasion de se présenter avec ses produits et services et en ce qui est différent et distinctif. Johanne qui anime ces rencontres tous les mercredis matins avait spécifiquement demandé de parler en ce sens. J’ai alors parlé de ma démarche, mon approche Cœur-Corps-Esprit. En effet je propose à chacun de devenir en quelque sorte son meilleur thérapeute, son meilleur médecin; avec des outils et exercices que tous peuvent répéter chez eux après les avoir appris en atelier, cours ou consultation individuelle. Chacun peut alors contribue à son mieux-être en libération ses tensions autant physiques, mentales qu’émotionnelles. J’ai aussi ajouté qu’outre les consultations individuelles, j’offre aussi des conférences et des expérimentations de la méthode.

La panne

Rendu à St-Jean Baptiste, je décide d’arrêter à  l’épicerie Métro pour quelques articles d’autant que mon ado est à la maison cette semaine. Ok, je vois une place pour me garer; ah non, ce sera plutôt la suivante mais là mon auto n’avance plus. Mais qu’est-ce qui se passe? Je vérifie mes pneus et enfin mon frein à bras; tout semble bien normal mais je me range de peine et misère. Je ne vois qu’une possibilité; mes freins sont collés. Eh oui, je suis en panne alors je devais travailler à un article sur mes activités professionnelles.

En attendant la remorqueuse

Je  suis  stationné à côté de la Coop d’Électricité qui m’alimente  d’ailleurs en énergie.  Certes, ma journée avait si bien commencé et me voilà obligé d’appeler un remorqueur. Je cherche mon agenda pour trouver le téléphone mais quoi : je l’ai oublié Chez Cora.  Ah non, je sens la moutarde me monter au nez.  Zut alors,  pour ne pas répéter mon exclamation, « merde » qui en fait a attiré le regard d’un passant surpris.  Heureusement j’ai une copie de mon carnet d’adresses car ce n’est pas mon  premier oubli. Mais le restaurant ne répond pas et je laisse un message. Et maintenant,  je compose le numéro de l’assistance routière pour obtenir un service de dépannage.

On se comprend mal mais tout de même

L’interlocutrice parle un français approximatif et j’ai de la difficulté à me faire comprendre. Je donne toutes les informations pertinentes mais elle  bloque « sur le côté est ou ouest » de la rue principale du village : « Écoutez,  il n’y en a pas ici et tout le monde des environs connaît cette seule et unique  rue principale sans lumière aucune »  et je répète l’adresse, la Coop et en face le Métro et que voulez-vous de plus? » lui ajoute-t-ai-je, un peu impatient. Mais j’ai bien eu le temps de me calmer en attendant le remorqueur et c’est là que j’ai amorcé la rédaction de ce billet; une façon pour moi de mieux vivre ce moment d’attente et de perturbation inattendue; bien que normalement je réussis assez bien a accepter  de tels aléas de la vie. Je m’y pratique tous les jours par mes exercices,  et ce, matin et soir; relaxations profondes par de longues respirations abdominales, libération de tensions diverses avec bâtons mousses et balles de tennis et méditation pour calmer le mental et pour passer du système sympathique au parasympathique; du système volontaire au involontaire.

 Au garage

Entre temps,  j’avais essayé de faire mon épicerie mais je craignais de rater l’arrivée de la remorqueuse et la caissière ne pouvait pas me garantir de sa surveillance, ses yeux rivés sur sa caisse enregistreuse. J’ai déjà écrit les trois premiers paragraphes quand la remorqueuse se pointe.  Le chauffeur se positionne et actionne son appareil  pour tirer mon auto lorsque je lui précise mon problème. Après de vaines tentatives pour débloquer mes roues, il se résout, avec mon consentement,  à le haler de force. Il est plutôt sympathique, ce chauffeur,  en plus d’être des plus compétents. Je lui raconte brièvement mon histoire qu’il agrémente de ses deux derniers remorquages; une certaine honte pour un remorqueur et qui lui ont couté la peau des fesses. Et nous nous dirigeons vers le garage que j’avais déjà désigné au service de dépannage; « C’est à neuf kilomètres d’ici dans la courbe, soit quelque 150 mètres de l’Auberge et du Théâtre du village » lui dis-je. « Ah oui, je connais cet emplacement »  me rétorque-t-il. 

Annuler mes rendez-vous?

Arrivé, il laisse ma voiture à l’endroit précis indiqué par le garagiste.  Ce dernier me garantit un examen de mon auto dès cet après-midi et sa conjointe me conduit chez moi pour prendre mes pneus d’été que je voulais installer pour la saison estivale. « Ah, dis donc, ton voisin a passé au feu » me fait-elle remarquer. En effet que je lui révèle et il l’avait vendu la semaine précédente que j’ajoute : « Quelle épreuve tout de même, rien à voir avec ma panne de ce matin » que je lui lance. En effet « qui se compare, se console » dit-on! Mais tout de même pourquoi me plaindrais-je? J’ai eu un très bon service de dépannage et je suis reconduit devant ma porte et cet incident me permet de tout  vous relater : que puis-je demander de plus? Bien sûr, je devrai annuler quelques rendez-vous et qui sait peut-être qu’une âme charitable pourra me conduire à Montréal ce soir car ma journée a bien commencé et elle devrait bien se terminer. Mais évidemment,  je n’ai pas idée de la facture qui m’attend mais en ce moment précis, je n’ai pas en m’en inquiéter. Qui vivra, verra je serai bien la pour le constater en temps et lieu.

Une attitude calme malgré tout

Je sais qu’il n’est pas toujours facile de prendre ainsi la vie avec tous ces contretemps.  Je me souviens d’une époque où je n’énervais pour de tels accidents de parcours. En particulier,  par rapport aux choses, au matériel, mon auto surtout. Combien de colères inutiles que j’ai faites à ce sujet. J’ai appris depuis fort longtemps à respirer grandement et longuement par le nez pour garder mon calme et voir les bons côtés de la vie. Je pense toujours au moment présent : suis-je en danger, suis-je en santé et ainsi de suite pour ne pas verser inutilement dans le mélodramatique. Car les émotions et les pensées négatives sont du poison pour notre corps, notre cœur et notre esprit et aussi notre âme : à éviter le plus possible d’autant que cela ne fait qu’aggraver toute situation, sans plus. Aujourd’hui pas de colère inutile, bien que parfois c’est de bon aloi pour s’affirmer ou s’Indigner, pour faire avancer les choses ou provoquer certains changement s positifs et nécessaires. C’est là une des résolutions de vie du Reiki, un rituel d’imposition des mains millénaire que je pratique matin et soir depuis mon initiation en 1995. Mais bien d’autres approches le conseillent car plusieurs mènent à Rome comme on dit. Il suffit de trouver le sien.

Cette chronique: des retours de courriel

Bien installé dans mon fauteuil, je complète cette chronique. Je reçois déjà un retour de courriel de ce matin. C’est Carèle Bélanger qui me confirme les coordonnées de son site sur le www.rgaq.net soit  le  RGAQ  pour  le Regroupement des Gens d’affaires du Québec dont elle est la Directrice Régionale pour la Montérégie; une vitrine locale et même européenne notamment pour les travailleurs autonomes et conférencier-animateur-formateur comme moi. Elle me précise que  la rencontre du 26 mai prochain se tiendra à Brassard au P1azza Pizza.

Carèle  est de ces si belles personnes rencontrées ce matin avec de projets tous plus beaux que les autres. Je compte bien assister à cette rencontre et merci Carèle. Il est intéressant de constater que tous ces gens sont disposés à s’entraider et à se soutenir dans leurs projets de vie professionnels. Lise S. Lalonde en est une autre de ces personnes  si gentilles personnes qui me propose, elle, d’assister  à une rencontre  de cette autre organisation  de réseautage et  de coaching qu’est ceospacecanada.com. Mais reste à voir avec mon garagiste.

La vie reste belle

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons tout intérêt à nous regrouper tout au moins pour échanger sur nos parcours de vie autant professionnelle que personnelle par ailleurs. Car au-delà de nos différents rôles, nous sommes à la base des humains en route vers ce qui a de meilleur  pour nous et nos frères et sœurs  de notre patelin, notre région et bien au-delà. Je pense à celui-ci qui nous partage sa feuille de route avec sa conjointe très malade et celle-là qui accepte de prendre  désormais à domicile son père malade. En fin  de compte je me  trouve vraiment chanceux de vivre encore en santé, avec de beaux et bons enfants qui m’entourent et un travail que j’aime tant; même si j’ai vécu de ces changements personnels et professionnels  très difficiles ces dernières années; les bons conseils, la famille, les collègues,  les amis mais surtout mes exercices de détente et surtout de méditation jour et nuit pendant de longs mois m’ont permis de traverser cette mer houleuse.

Merci à toi Johanne

Eh bien voilà, pour ma petite aventure de ce matin et non pas « mésaventure » qu’elle aurait pu être  si  je n’avais pas changé d’attitude dans ma vie. Merci à Johanne Constantineau qui anime bénévolement ces déjeuners et bon voyage dès ce soir pour cette semaine de repos bien méritée à Cuba. Je l’ai aussi vue ce lundi soir comme à toutes les semaines,  à cette rencontre Toastmasters; un de ces 12500 Clubs en art oratoire et leadership partout au Québec, au Canada et ailleurs dans 110 pays; une excellente opportunité de prendre la parole en public et participer à diverses activités comme animateur, mentor et autres.

A plus

 

Max-Émilien Robichaud

Thérapeute psychocorporel, conférencier, animateur  et formateur

Centre Osmose

514-648-7777/info@centreosmose.com /www.centreosmose.com

 

Bibliographie

1. Max-Émilien Robichaud, Reiki : pour se détendre et se ressourcer, Espace Canoe

2, Michelle Guay, L’auto polarité, Éditions De Mortagne,

3. Eloanor McKenzie, Le Reiki, Flammarion, c2002, 121p,

4. Diane Stein, Reki Essentiel, Guy Trédantiel Editeur, c1995, 229p,

5. Randolph Stone, L'Énergie, la Polarité vitale dans l'art curatif, Ed. De Mortagne, c1994, 215p

6. On the nature of things, CBC, 04-12-08. Sur la capacité  du cerveau de changer, se transformer, se réorganiser soit par différents exercices physiques ou mentaux...Voir aussi Mario Proulx, Vivre autrement, Plaidoyer pour la santé, Société Radio-Canada et Bayard Canada Livres Inc., c2008, 184 p, Mario Beauregard et Denyse O'leary, Du cerveau à Dieu, Guy Trédaniel Éditeur, 2008437p, p.14                                                                                3.  Vous pouvez vous informer sur cette méthode MLC© via les livres de Marie Lise Labonté de même que les CD et DVD disponibles en librairie. Voyez notamment chez les Éditions de l’Homme
- « Se guérir autrement, c’est possible »

« Au cœur de notre cœur »
« Mouvements d’éveil corporel »
« Le Déclic »
« Guérir grâce à nos images  intérieures »

« Parlez-moi d'amour vrai. Se libérer de la dépendance affective                                    

 7. Max-Emilien, Se libérer au quotidien, c’est possible, article paru sur Alchymed            

 8. Mario Beauregard et Denyse O'leary, Du cerveau à Dieu, Guy Trédaniel Éditeur, 2008437p, p. 149                                                                                                     

9. Bennett- Coleman, Tara, L'alchimie des émotions, Éd. Robert Laffont, c 2002, 565 p  

 10. Max-Emilien Robichaud, Soyez votre propre thérapeute, article paru sur  Alchymed.

Autres Références:

1 Souchard, Ph.-E., Méthode Mézières, Paris, Laloine, 1979.
2 Rolf, Ida, Rolfing, New York, Harper and Row, 1978.
3 Bertherat, Thérèse, Le corps a ses raisons, Paris, Éditions du Seuil, 1975.
4 Courraud-Bourhis, Hélène, La biomécanique sensorielle. Méthode Danis Bois, Point d’appui, 1999.
5 Simonton, Dr Carl, Simonton-Matthews Stéphanie, Creighton James, Guérir envers et contre tout, Paris, Desclée de Brouwer, 21e édition, 2002.
6 Max-Émilien Robichaud, La Méthode de Libération des Cuirasses, Article paru sur Alchymed
7. Sally W. Olds  et Diane E. Papalia, Le développement de la personne, 4e Ed. Études vivantes, 1996, 596p,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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